La scénographie nous plonge dans un Monde sous les mers à la Jules Verne, et en même temps, à l’intérieur d’un corps humain.

Une femme à tête de cerf, vêtue de manière simple,  peint l’intérieur du décor, Diane chasseresse et peintresse, dans des postures équivoques.

Un homme venu d’un autre temps, découpe inlassablement des célophanes de nuages, derrière un bouclier de parapluies.

Ambiance musicale de piano, redondante, une boucle lente, qui va finir par se mordre la queue.

Une autre femme vêtue d’une robe de mariée rentre, d’un pas lent et fragile, elle aussi d’un autre temps.

Chut…

Le spectacle commence.

Ici, pas de conventionnel, ni dans le sens hérissé du poil, on traite ici de l’anticonformisme,

De l’individu face au groupe.

De l’individu face à une société normée, qui exècre « le différent »

Le cas A se fait lyncher quasi tout le long du spectacle, par B, C et D.

Il a une phobie des objets pointus (symbolisé sur la scène par un géant parapluie, déguisé en mât chinois pendulaire)

C’est une sorte de voyage initiatique du personnage central, avec des interventions de figurines atypique venant l’aiguiller.

Une créature chimérique à 3 têtes, vient aussi le perturber, et l’embarquer dans un monde étrange, une pseudo analogie fantasmagorique de ce qui se passe actuellement.

Une ambiance sonore organique, acoustique, arachnide crée un univers de véritable science-fiction, intemporelle.

On y voit, dans tous ces tableaux, beaucoup de mouvements, de mélange de disciplines circassiennes, de différentes hauteurs, mais aussi des lignes géométriques.

Telles des règles posées. (Il y a le cercle, les lignes, et les mouvements ou satellites qui gravitent), amenant petit à petit le personnage centrale vers d’autres perspectives.

On pourrait dire qu’après le cirque Contemporain, voici le cirque d’Anticipation.

 

Le quatrième corollaire